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LA PROTHÉSIE ONGULAIRE, LE HUITIÈME ART ? RENCONTRE AVEC UNE PROTHÉSISTE

LA PROTHÉSIE ONGULAIRE, LE HUITIÈME ART ? RENCONTRE AVEC UNE PROTHÉSISTE

Catégories : Articles

En France, la prothésie ongulaire est un domaine qui se démocratise depuis une petite dizaine d’années. Le nail art est entré dans le quotidien de millions de personnes. Il est désormais plus fréquent de se rendre chez sa prothésiste ongulaire que chez sa coiffeuse. Mais les ongles ce n’est pas qu’une histoire d’esthétique. Le nail art, comme son nom l’indique est devenu une véritable forme d’art. Serait-ce le huitième art de notre siècle ? M’Nails décrypte pour vous cette nouvelle tendance avec Mallaury, une prothésiste ongulaire confirmée.

Depuis sa démocratisation, le nail art est devenu une étape de beauté indispensable pour beaucoup. Au niveau mondial, le marché de l’ongle devrait atteindre 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2024. Les ongles deviennent de véritables accessoires de mode. Que ce soit en version classique avec un babyboomer ou en version bling-bling et extra-long, il y en a pour tous les styles et tous les goûts.

Les ongles, plus qu’une tendance…

Ancrés dans le quotidien, les ongles dépassent le simple aspect esthétique. Pour beaucoup, ils deviennent une passion, une vocation, un art… On est allés à la rencontre de Mallaury, une prothésiste ongulaire de 21 ans. De son jeune âge, Mallaury voue une véritable passion à cet univers qu’elle côtoie depuis près de 10 ans.

« Ma passion a débuté à l’âge de 13 ans. Dans ma chambre d’ado, je regardais les vidéos YouTube de Tartofraises. J’ai découvert les techniques d’ongles en résine et j’ai commencé à m’entrainer. Je trouvais les poses salons trop basiques et je me suis tout de suite orientée vers les techniques américaines avec des poses d’ongles très longues. »

De la passion au métier de prothésiste ongulaire

Pour le plaisir, Mallaury commence à partager ses créations sur son compte Facebook. Très vite, elle se crée une communauté qui l’encourage et qui la pousse à aller plus loin. En 2019, elle saute le pas et décide de suivre une première formation. Elle met ses études entre parenthèses et mise tout sur sa passion. Déterminée, elle s’entraîne jour et nuit pour sans cesse perfectionner ses techniques.

« J’ai commencé à participer à des compétitions. Ce qui me motivait c’était la reconnaissance des gens, leurs encouragements. Je commençais à gagner des prix et j’en étais fière. »

 

Du haut de ses 19 ans, elle rejoint un salon de prothésistes ongulaires pour pouvoir commencer à vivre de sa passion. Son objectif est atteint. Elle peut enfin se faire appeler « prothésiste ongulaire » et c’est littéralement sa plus grande fierté.

Les poses extrêmes, l’aspect artistique du métier

Pour en savoir plus, nous avons ensuite abordé les compétitions et les poses extrêmes. Mallaury nous affirme que tout le monde peut réaliser des poses extrêmes, il suffit juste d’un peu d’imagination et de centaines voire de milliers d’heures de travail. Il faut pouvoir se démarquer des autres grâce à une certaine créativité. Nous avons donc creusé pour savoir comment elle faisait au quotidien.

« Je m’inspire de beaucoup de choses. Je suis quelques expertes dans ce métier qui sont de véritables modèles pour moi ; mon mentor Sabrina Millecam mais aussi la prothésiste Kostka Bojana. Je m’inspire aussi de ce qui m’entoure, ça peut être des objets dans ma maison, des films, des couleurs, des détails… Je suis également fascinée par la haute-joaillerie et je puise beaucoup d’inspirations dans ce domaine. »

Comme elle le dit si bien, les poses extrêmes sont une véritable forme d’art au même titre que les pièces de haute-joaillerie. Sur une pose, Mallaury peut passer entre 10 et 20 heures de travail seulement pour la réalisation. Avant cela, elle imagine le design, elle sélectionne les produits et elle réalise un croquis pour prévisualiser son idée.

Son conseil pour se lancer ?

Il faut s’entraîner énormément et ne pas compter les heures de travail passées. Développer sa technique va être primordial pour ce type de poses mais également dans les compétitions de stylisme ongulaire.

« Si tu veux te lancer, ne réfléchis pas, fais-le et surtout ne lâche rien ! »

 

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